Année de construction : 1981 - Mise à l'eau : 1982.
Chantier : Constructions Maritimes de Paimpol et Fécamp (C.M.P.F. - Via-Marine)
Type VIA 42, n° de série 14.
Architecte : Jean-Louis NOIR (dplg).
Dériveur intégral en aluminium, à deux dérives en ligne. Gréé en sloop.
Homologué en 1ère catégorie.

Longueur hors tout : 12,64 m Déplacement lège : 7,9 t
Longueur à la flotaison : 10,40 m Déplacement en charge : 10,5 t
Bau maximum : 4,03 m Lest : 3,0 t
Tirant d'eau : 2,40 m/1,00 m Réservoir carburant : 300 litres
Surface de voile : 95 m2 Réservoirs eau : 2 x 300 litres

L'ensemble de la construction est suivi et agréé par le Bureau VERITAS.
Construction de type classique, sur lisses et membrures.
Semelle d'échouage 12 mm, dérives creuses profil Naca, safran articulé type "aile d'avion", sabot de protection du pied de safran, crapaudine.
Barre franche télescopique.
Compartiments étanches AV (baille à mouillage) et AR (coffres).
Pont alu, peinture antidérapante neuve.
Cockpit en teck de Birmanie, jupe, balcons, bailles.
Volumes de rangement (intérieur / extérieur)


Voir le plan des aménagements

  • Lit breton, équipets, éclairages.
  • Carré 6-8 places, avec table pliante, siège enfant amovible, équipets, placards, rangement-bar...
  • Cuisine. Réchaud à gaz ENO tout inox (1997) : 2 feux + four.
  • Table à carte format "grand aigle", bibliothèque, instruments.
  • Toilettes : WC LAVAC, placard.
  • Cabinet de toilette : lavabo, bac à douche, placard, penderie, miroir.
  • Cabine AR bâbord : couchette double, vastes placards.
  • Cabine AR tribord : 2 couchettes superposées, placard, équipets, tablette enfant.


  • Réfrigérateur 120 litres sous la table à cartes, avec compartiment freezer.
  • Chauffe-eau Raritan (1982) : 48 litres à 75° (échangeur moteur et 220 V).
  • Eau chaude et froide sous pression sur évier cuisine et douchette cabinet de toilette (groupe pression ITT-Par de 1982).
  • Chauffage par convecteur électrique 220 V.
  • Aspirateur Electrolux Campy, avec chargeur 12 V.
  • Prise 12 V type allume-cigares pour tous branchements.
  • Filtre à bougie céramique sur le circuit sous pression, pour l'eau de boisson.
  • Table de cockpit amovible et modulable 2-6 places.


  • Radeau ZODIAC classe II, 6 places (1995), sous container.
  • 11 gilets de sauvetage et harnais.
  • Tout l'armement obligatoire pour la navigation en 1ère catégorie.
 

   



Voir le plan de voilure
  • Sloop Marconi.
  • Mat aluminium Normast mécano-soudé (6,4 kg/m) à 2 étages de barres de flèche.
  • Échelons inox rivetés, drisses intérieures, mousse de flottabilité.
  • Bôme aluminium Normast, renforts soudés (écoute, hale-bas).
  • Bosses de ris intérieures.
  • Tangon Normast, cloche coulissante sur rail.
  • Enrouleur de génois Profurl LC42 (1988).
  • Haubanage monotoron inox + étai volant.
  • Étais et pataras : Ø 10 mm. Pataras réglable au tableau AR.
  • Haubans, bas-haubans, galhaubans, bas-haubans AR et bas-étai : Ø 8 mm, ancrages en T (Hasselforth, ACMO), terminaisons serties ou type Norseman.


Type de voile Surface Remarques
Génois médium 60 m2 sur enrouleur
Génois léger 62 m2 à endrailler
Foc de route 41 m2 à endrailler
Tourmentin 16 m2 à endrailler
Reacher-drifter 65 m2 libre 3 points

Toutes les voiles peuvent être rangées dans un des grands coffres extérieurs AR tribord.
Le reacher-drifter se porte par vents légers ou médium, non tangonné, du vent arrière jusqu'à 65° du vent apparent. Au vent arrière, il se porte "en papillon" avec le génois tangonné (grand-voile arisée ou affalée) : facilité de manœuvre et stabilité de route.
Une housse en toile solide, marquée au nom du bateau, protège la grand-voile. Au mouillage, un taud de soleil (PVC blanc) permet de couvrir le cockpit et la descente.


Le plan de pont est adapté à la navigation en équipage réduit ou en solitaire.

Winches :

Cockpit : 2 x Lewmar 54 ST
2 x Lewmar 40 ST
Mat : 1 x Lewmar 40

Les deux winches de roof sont utilisables depuis le cockpit ou depuis la descente. Ils desservent chacun une série de 6 bloqueurs SPINLOCK sur lesquels sont renvoyées les manœuvres courantes : halebas de bôme, chariot et écoute de gv ; drisses de spi, tourmentin, secours ; halebas et balancine de tangon.
Frein de bôme Walder .

 

   

Volvo-Penta 2040
Puissance : 40 CV (31,5 kW) - 3 cylindres
Installé en 2005 - tout neuf

Transmission Sail-drive, hélice fixe tripale aluminium 17’ x 14’.

Tableau de bord dans le cockpit : compte-tours, température d'eau, pression d'huile, charge batterie, voyants et alarme sonore.
Commande de gaz et d'inverseur (mono levier) à proximité de la barre.

Le compartiment moteur est étanche. On y accède en retirant le plancher du cockpit. Les principaux organes et points d'entretien du moteur (filtres, injecteurs, pompes, courroie) sont aisément accessibles.


Circuit 12 V bipolaire (2 pôles isolés, y compris le circuit moteur).
Tableau électrique bipolaire avec testeur de fuites.

Stockage :

  • 3 batteries 95 Ah sans entretien
  • voltmètre sur chacun des deux circuits (moteur et service)

Production :

  • éolienne , montée sur portique, hélice 6 pales
  • panneau solaire (1993) AEG 48 W mobile
  • panneau solaire (2005) 120W monté sur portique
  • ampèremètre de contrôle, limiteur/régulateur de charge éolienne
  • chargeur de quai (1988) CRISTEC, avec répartiteur de charge
  • alternateur moteur 50 A, régulateur électronique TWC-2 (1992), répartiteur de charge, ampèremètre de contrôle.

En grande croisière, loin des marinas et de leurs facilités, la capacité de stockage est moins importante que la capacité de production. La multiplication du nombre de batteries génère souvent plus de problèmes qu'elle n'en résout (poids, coût, encombrement, gestion de la charge, ...).

Côté production, la combinaison éolienne + solaire est satisfaisante : en route, l'éolienne suffit généralement à compenser la consommation, sauf au portant dans le petit temps. Dans ce cas, ainsi qu'au mouillage, le panneau solaire apporte un complément apprécié.

 

   




Voir le coin de navigation
  • GPS FURUNO GP-32
  • Radar FURUNO
  • Loch speedo sondeur
  • Girouette anémomètre
  • Pilote AUTOHELM 4000 ST version GP (95 kg de poussée).
  • VHF Emetteur-récepteur CRM D72S), puissance 25 watts.
  • Radio récepteur ondes courtes SONY
  • Antenne VHF en tête de mât + antenne de secours.
  • Antenne radio sur pataras isolé.


La console instruments, située au-dessus de la descente et bien lisible depuis le cockpit, supporte les indicateurs de vent (force, direction), position des dérives, vitesse surface, profondeur, ainsi que la commande du pilote.
L’écran radar est également visible depuis le cockpit.


  • 2 compas de route CONTEST montés sur cloisons cockpit
  • Compas de relèvement Mini-Morin.
  • Jumelles autofocus.
  • Sextant PLASTIMO.
  • 2 horloges de bord, 2 baromètres.
  • Règle Cras, compas à pointes sèches.
  • Cartes, instructions nautiques, livres de feux, ouvrages obligatoires.
 
 
 




En grande croisière, on navigue le plus souvent entre le près bon plein et le grand largue, allures auxquelles un dériveur est nettement plus performant et plus confortable qu’un quillard. On profite des petits mouillages tranquilles et des remontées de rivières, qui ne sont accessibles qu’aux faibles tirants d’eau, catamarans et dériveurs intégraux. On apprécie de pouvoir venir jusqu’à la plage avec le bateau, que ce soit pour une soirée baignade + barbecue ou pour une marée, le temps de nettoyer la carène.

Dans le gros temps, le Via 42, auquel ses formes arrières épanouies donnent une stabilité remarquable, a un comportement très marin et des mouvements très doux : dérives relevées, il dérape en restant bien à plat et ne risque pas à chaque passage de lame le fameux croche-pied qui fait prendre à un quillard des angles de gîte dangereux.
Dans l’Atlantique Sud, avec une mer formée (plus de 60 nœuds de vent pendant 24 heures), on cuisinait sur Graine d’Etoile, en fuite sous pilote électrique !


Tout simplement pour avoir des possibilités de réglage supplémentaires : on peut jouer à la fois sur la surface et sur la position relative du plan anti-dérive, en fonction de l’allure, de la vitesse du bateau et de l’état de la mer. On conserve ainsi la meilleure efficacité quelles que soient les conditions. Et avec un peu d’habitude, on trouve très vite le réglage idéal.


La pompe hydraulique manuelle est commandée depuis le cockpit par une manivelle de winch et un distributeur : 2 manettes (AV et AR) et 2 positions pour chacune (montée et descente). La montée et la descente se font sans aucun effort : dès l'âge de 4 ans, le mousse avait plaisir à exécuter lui-même les ordres du capitaine. Les deux indicateurs situés sur la console instruments permettent de visualiser la position de chaque dérive en un coup d’oeil et de faire un réglage précis.


Non : le Zodiac Cadet 240-S que nous avons utilisé est hors d’usage.
En revanche, il y a à l’inventaire :

  • un moteur hors-bord YAMAHA Malta 3 CV (1992), arbre court, en très bon état. Le Yamaha Malta est fiable, silencieux, léger (18 kg) et ultra simple d'entretien. Il démarre toujours au quart de tour (allumage électronique) et sa puissance est parfaitement adaptée à l'usage d'une petite annexe, rigide ou gonflable.
  • une ligne de mouillage pour l'annexe : grappin parapluie 2,5 kg et chaîne de 6 mm.


Bateau éprouvé et équilibré, le VIA 42 n’échappe pourtant pas à la règle : nobody is perfect ! Deux points méritent d’être signalés :

  • la manœuvrabilité au moteur est réduite et les créneaux dans une marina encombrée nécessitent du doigté et une bonne habitude du bateau ; cela dit, les marinas se font rares quand on quitte les côtes européennes et puis … on est tellement mieux au mouillage !
  • comme tous les dériveurs, le Via 42 n’aime pas faire du près serré dans le petit temps. Trois options au choix : laisser porter, attendre le vent ou … lancer le fameux "spi suédois" (Volvo Penta).





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des voyages de Graine d'Étoile

En 1982, "Stardust" était le bateau de démonstration du chantier VIA-Marine à Fécamp, avant d'être armé en charter pour des croisières en Méditerranée à partir des bases VIA-Marine de Saint-Tropez et Port-Grimaud.

Rebaptisée "Graine d'Étoile" en 1988 par ses nouveaux propriétaires Bernard et Claire, elle est remise à neuf par le chantier à Fécamp. Son port d'attache devient Calais. Durant quatre longs étés, elle explorera les côtes du Nord de l'Europe : Ecosse, Pays-Bas, Scandinavie, Pays Baltes.

C'est en janvier 1992 qu'elle est acquise par ses propriétaires actuels, qui complètent et modernisent son équipement (électricité, électronique, voiles,...) avant de partir pour une longue ballade atlantique en famille :

Voir l’album photos !

1992 : Bretagne, Vendée, Espagne, Portugal, Gibraltar, Madère.
1993 : Canaries, Sénégal, Gambie, Guinée-Bissau.
1994 : Stand-by au Sénégal
1995 : Sénégal, Cap-Vert , Gambie
1996 : Brésil
1997 : Afrique du Sud, Namibie.
1998 : Stand-by au sec en Namibie
2000 : Cap-Vert
2003 : Retour en France